Vancouver, WA
Départ : |
Cape disapointement, WA |
Distance parcourue : |
172 km |
Arrivée : |
Vancouver, WA |
Hébergement : |
(CS) Michelle |
Météo : |
Super chaud |
Dates : |
11 au 15 aout |
photos
Jour 1
Alors que la tempête est toujours là, et que j’ai dormi un bon 2h en rêvant que j’étais un héros de manga qui devait lutter contre l’armée du vent (ça ne s’invente pas), il faut plier bagage. Et bien ce sera notre temps record à date : une demi-heure. Nous allons nous réfugier dans notre café d’Astoria sur le chemin pour être au chaud et voir un peu si nous avons un toit à San Francisco : depuis deux semaines que nous cherchons, personne ne répond… il faut bien constater que Astoria connaît un temps magnifique par rapport à la côte !
On roule un bon deux heures avec climatisation pour rejoindre Vancouver, banlieue de Portland, où nous allons rencontrer nos prochains couch-surfers : Michelle et Travis. Au sortir de la voiture, une petite quarantaine de degrés fahrenheit nous tombe dessus. On passe d’un bon 16 degrés Celsius au camping à 35 ici !
Michelle et Travis sont un couple d’une quarantaine d’année, elle est prof, lui prof de tennis. Ils ont une maison coquette à deux pas du cœur de la ville. Ils ont aussi un fabuleux petit potager, habité par 6 poules ! Ils nous avaient prévenus que leur intérêt dans la vie était « food, food, food » et que les courgettes du jardin nous attendaient ! Michelle parle très bien français pour avoir étudier à Grenoble et elle a des amis à Lyon.
Nous profitons un peu de la tiédeur de la maison, je finis le gilet pour Charline qui s’avère tailler à peu près comme de 4 ans… donc je crois qu’il va finir en cadeau surprise pour une autre jeune fille avant d’être refait en taille demoiselle pour sa destinataire initiale (il me reste plein de laine, je ne serai jamais prise au dépourvu !). Nous faisons un petit tour de la ville avant d’aller manger dans un petit restaurant thaï. La ville est mignonne, avec un par cet des activités les weekends mais rien de très touristique à partager ! Sur le chemin je confie à Michelle mon étonnement de voir que tous les pains, mêmes ceux avec grains entiers, me semblent sucrés. Elle me raconte que c’est la raison pour laquelle ils ont commencé leur potager : ils ont essayé depuis un an d’éliminer les aliments tous prêts, contenant du sirop de maïs, et voyant que cela les forcerait à toujours tout cuisiner, ils ont travaillé à leur autonomie alimentaire ! Ce sont aussi de grands amateurs de bières, ils nous recommandent quelques places du coin. Visiblement, on est politiquement assez d’accord et Travis nous explique que sous la présidence de Bush, Portland était quasiment toujours en train de manifester…
Jour 2
Travis nous a donné une coupe d’adresses à voir. Nous allons donc en voiture (mauvaise idée) à Portland. La ville entière est en stationnement payant et limité dans le temps, 90 à 120 minutes en général donc il faudra la bouger à chaque fois, alors que ce n’est pas très grand.
Arrêt 1 : la boutique de livres qui fait deux buildings ! 7 rayons de livres de cuisine, 2 rayons de livre en français soit pour apprendre la langue, soit de la littérature, des livres de bouffe, etc… un rayon extraordinaire de tricot avec ma bible de la chaussette (pour vous dire le haut niveau de qualité de cette boutique !). Et de l’autre côté de la rue, la partie science : je repars avec une bio sur Oppenheimer et un bouquin de Damasio !
Arrêt 2 : la brasserie bridgeport avec un petit burger pour Yvon et pour moi une bratwurst (sucrée ?!?!) accompagnée de spaetzles !
Arrêt 3 : la pâtisserie « le St Honoré » recommandée par nos hôtes, comme LA pâtisserie française. En général les établissements qui se réclament de la France le font en bonne partie pour augmenter les prix, mais le petit « meilleur ouvrier de France 1990 » sur la devanture rassure ! Et c’était excellent, des chouquettes comme à la maison !
Ensuite, nous avons essayé de trouver la poste en visitant le petit centre-ville, et le waterfront. Raté ! Nous rentrons assez vite car il fait vraiment chaud.
C’est une petite ville mignonne et certainement très sympathique pour vivre. J’aime beaucoup le pearl district avec son côté industriel retapé.
Le soir, nos hôtes nous concoctent un menu 4 étoiles. Tomates mozza du jardin (les tomates, pas le fromage), un plat péruvien avec des patates bleues du jardin, un curry de courgettes et nos desserts du st honoré. Ouf ! Il va falloir digérer tout ça.
Michelle nous dit que si on veut rester une journée de plus, nous pourrions aller visiter la vallée du Mont Hood qui a aussi de bonnes brasseries.
Jour 3
Nous nous levons tôt pour partir vers le Mount Hood. Nous arrêtons en chemin voir les chutes Multnomah qui sont impressionnantes de par leur hauteur. C’est un peu bizarre tout de même de sortir de l’autoroute sur la gauche, pour arriver directement sur un stationnement avec un petit tunnel piétonnier qui passe sous les voitures et nous amène à ces chutes (et leur resto-gift shop bien sûr).
Nous trouvons une brochure de stands de fruit et fermes sur le chemin. Et que ne vois-je donc pas ! une ferme d’alpagas !!! Ce sera notre destination car Yvon sait que si on ne commence pas par-là, je vais vouloir faire tout le reste en courant. Là-bas on nous explique que les alpagas sont tout le contraire des lamas, super gentils, et quand ils crachent ce n’est pas mouillé, c’est en l’air et jamais sur les gens. J’achète un petit écheveau avec le nom de l’animal dessus : dream dancer, une femelle que nous avons vu dans l’enclos.
Nous rejoignons ensuite la brasserie « double mountains » où non seulement la bière est bonne mais la pizza est géniale : une pâte fine, un pesto fait maison, un bon fromage grilloté et des énormes tranches de tomates jaune et rouge !
Ce soir, nous sommes de repas, alors nous rentrons vite pour préparer : de la pastèque au gingembre en entrée, un tian de légumes et des papillotes de saumon et un quatre quarts ! Miam !
Le temps de lire les mails pour voir que nous avons trouvé le plan du siècle pour San Francisco : alors que 3 couch-surfers ont répondu à mes demandes (une bonne quinzaine) m’expliquant qu’ils avaient 5 à 10 demandes par jour et qu’ils étaient full; je suis contactée par une madame de 50 je pense, qui cherche des housekeepers et dog-sitters pour la période qui nous intéresse, dans une grande maison de la banlieue de SF… YEAH !!!!
Yvon accompagne Michelle et Travis à un quizz dans un bar pendant que j’écris ceci, moi je reste au frais !
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