Crater Lake Park, OR
Départ : |
Vancouver, WA |
Distance parcourue : |
172 km |
Arrivée : |
Crater Lake, OR |
Hébergement : |
Camping |
Météo : |
Chaud |
Dates : |
15 au 17 aout |
Nous n’avions aucune idée de ce que nous allions faire entre Portland et San Francisco. Et le manque de réponses de couch-surfers nous assez inquiétés pour qu’on n’y réfléchisse pas vraiment. Le plan initial était de suivre la côte et trouver des campings sur le chemin mais visiblement, nous commençons à atteindre les zones touristiques et la côte nous a prouvé que son climat était très frais. Conclusion : sur les conseils de Travis, nous voici au Crater Lake National Park. Plus dans les terres, plus perdu, le parc s’étend autour d’un cratère, comme son nom l’indique, dans lequel s’est formée un lac, comme son nom l’indique également – qu’ils sont donc intelligents aux Parcs Nationaux !! – en l’occurrence le plus profond des États-Unis.
La route est très belle, nous serpentons dans les montagnes, avec des arbres géants autour de nous. C’est assez désert, pas vraiment de civilisation par ici. Nous arrivons par l’entrée nord où une charmante ranger nous attend avec l’uniforme. C’est assez marrant car finalement, les seuls rangers que je connaisse (non, pas Chuck Norris) sont ceux des vieilles séries américaines, et cet uniforme à l’air tout droit sorti des 70’s. Bref ! A notre grande surprise, une seule passe est nécessaire pour Yvon et moi, tant que l’on rentre et sort du parc ensemble. Ce qui fait donc 80$ d’économie sur nos prévisions, et classe US National Parks à vachement moins cher que Park Canada, qui nous fait payer un forfait famille à 140$.
Nous arrivons au camping qui nous laisse le choix de notre emplacement dans une catégorie de couleur : nous se sera bleu. De ce que j’en vois, jaune ce sont les multi-tentes, rouges les VR. C’est intéressant car du coup ils mixent les couleurs, ça évite d’avoir un coin VR, tentes, etc… en allant aux toilettes mon oreilles est accroché par un très classe et très fort « Putain ! elle a pété la porte ! Quoi ? je gueule ? et Maman elle gueule pas peut-être ? »… famille française munie d’une ado en vacances. C’est moche pour eux mais moi ça m’a fait sourire.
La nuit sera à date la plus paisible de ce voyage, pas un bruit, pas de ruisseau, pas d’autoroute, pas de train, pas de ouaouaron, pas de pies, pas de voisin bourré, pas de bébé qui pleure. Petit réveil par les écureuils à 7h30 ! La paix royale.
La principale attraction du parc consiste à faire le tour du cratère (on peut aussi descendre faire une croisière sur le lac, mais cela ne nous intéresse pas.) : on en fait une partie en voiture, une autre à pied s’il on veut. C’est assez impressionnant de se balader à 300m de haut pour regarder ce cratère. Il y a une petite île au milieu qui subsiste. Et c’est pour cela que nos photos se ressemblent beaucoup, avec différents angles, différentes lumières.
A noter aussi l’apparition de geais bleus magnifiques : on dirait des oiseaux punks ! ainsi que de magnifiques « bedaines orange » ainsi nommés par moi-même parce que ma connaissance ornithologique est assez limitée.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 9 autres membres