Les nouvelles de Anne et Yvon

Nous avons enfin pu tester l'incontournable traineau à chiens (ici ne pas dire chien de traineau). Nous étions 5 amis et nous avons profité d'une belle demi-journée près de Chicoutimi aux "chiens du grand Nord".

Tout commence par un brieffing avec votre guide, dans notre cas Pancho (j'espère qu'il a fait un procès à ces parents pour ça) qui nous explique tout:

• NE PAS LACHER SON TRAINEAU
• les commandes vocales
• les commandes physiques : si tu sautes à pieds joints sur le frein, ils finiront par freiner
• le chien est un animal qui va très certainement vouloir pisser ou plus le long du chemin
• si deux chiens se battent, ne pas mettre sa main au milieu

Avant de partir, les touristes français sont passés au crible: "tu vas y aller en jean? il fait froid tu sais ..." "ce sont des chaussures de randonnée ça.. on va te prêter des bottes"....

Nous allons rejoindre le chenil où une bonne trentaine de chiens nous attendent impatients. Pour monter les attelages, il faut faire vite car les chiens veulent y aller, et tous ne viendront pas.. Ça jape, ça saute, comme pour demander "moi ! moi !". Chacun a un attelage de 4 chiens et moi, qui suis une princesse et qui ne peut donc transpirer, suis dans le traineau du guide, avec 8 chiens. Le cortège se clos par une assistante du guide qui a la dure mission de rattraper ceux qui seront tombés sur le chemin...

S'agissant de promenade, le rythme n'est pas celui d'une course mais force est de constater que ça va vite (surtout quand on est au ras du sol...) et que les descentes, ça descend !

Au fil de la route, nous croisons tout d'abord des skidoos puisque nous partageons les mêmes sentiers. Je hais ces machines hurlantes qui flairent le carburant de mauvaise qualité... mais il parait que c'est aussi québécois que la chemise carreautée... Ensuite, plus chaotique, nous croisons des promeneurs accompagnés d'un chien chien : le guide leur demande de l'éloigner du chemin mais ça n'empêche quelques chiens de vouloir lui dire bonjour...

Pour finir sur des chapeaux de roues, la blagounette de la fin: nous rejoignons la route en sautant par dessus le banc de neige. sauf qu'en plus du banc de neige à sauter, il faut tourner à 90 degrés pour rejoindre la route et que le guide oublie un peu de ralentir... du coup, je suis à la limite de tomber, j'évite ça par un habile transfert de poids dans l'autre sens. Voyant que j'ai failli tomber, pancho réalise que les autres vont tous finir par terre. Arrivés au chalet, il me demande de descendre, mais son traineau continue à avancer... "Débarque ! Débarque !" Alors que je tente de débarquer en route, je me retrouve à 4 pattes entre deux attelages, puisqu'un traineau qui a perdu son chauffeur essaie de nous doubler. Fin chaotique mais bien fun... Je vois arriver un Goupil accroché à son traineau, sur les fesses !

Un beau moment ( facile à dire quand on l'a fait ne mode faignasse ) et une magnifique façon de découvrir la nature.. Un peu frette ceci dit